Le diable en sabots
Les admirables récits qui composent ce recueil sont parmi les plus caractéristiques de l'art de Seignolle, un art qu'admirèrent Cendrars, Lawrence Durrell ou Mac Orlan.
Seignolle chante la Sologne, terre des eaux dormantes, des non-dits et des rumeurs enfouies. Là, les paysans redoutent le nouveau. Si un étranger s'établit au village on dit que c'est le diable. On prédit le malheur et il arrive...
Là, les créatures chimériques tapies dans les mémoires trouvent leur royaume... Du Hupeur - oiseau mythique aux pouvoirs maléfiques - au Gâloup, qui parle une langue plus claire que celle des hommes.
La frontière entre le fantastique et la réalité est abolie. Le miroir de nos âmes, tantôt noires, tantôt roses, nous est tendu à travers des nouvelles qui célèbrent la vie avec gourmandise ou angoisse.
Source : Pocket