La source et le roseau
Au cœur de ce récit, pourrait-on dire autobiographique, palpite une amitié : celle d’un homme et de son chien, tous deux mus par une intuitive et mutuelle compréhension. S’y tissent doucement les contours de leur attachement profond, ainsi qu’une réflexion sereine sur l’inexorable passage du temps.
À cette confession s’entremêle bientôt le souvenir ému des proches disparus, dont l’absence prolongée dans la mort laisse présager celle, à venir, du fidèle compagnon. Mais qu’on ne s’y trompe pas : tout entier tendu vers la lumière, cet assemblage sensible d’images présentes et passées n’a d’autre objectif que la secrète célébration de la beauté du monde et de l’existence.