La malédiction du roi
Angleterre, 1499. En tant qu'héritière Plantagenêt, Margaret est considérée comme une rivale et un danger pour le trône des Tudors. Afin de dissimuler son nom et assurer sa sécurité, elle sera mariée à Sir Pole, cousin du roi et deviendra la tutrice d'Arthur, héritier du trône.
Mais Margaret, cousine de la Princesse Blanche, n'est pas destinée à vivre dans l'ombre et la tranquillité. Appauvrie, seule et sans avenir après le décès de son mari, c'est dans la mort du roi Henri VII qu'elle trouvera sn salut. En effet, le mariage d'Henri VIII à la princesse espagnole Catherine d'Aragon, et son amitié avec cette dernière, restaurent Margaret. Elle devient comtesse de Salisbury et première dame de compagnie de la reine. Mais une malédiction hante les couloirs du palais, celle jetée par Elisabeth Woodville, la Reine Blanche et sa fille contre les Tudors. En effet, le couple royale a bien des difficultés à enfanter l'héritier mâle qui assurerait la légitimité du jeune Henri VIII...
La richesse et la sérénité à peine retrouvées, Margaret sera plongée au centre de ces intrigues. Du fait de ses liens avec la famille royale, elle devra choisir entre allégeance et fidélité, tout en tentant de protéger sa famille et sa vie.
Entre amitié, schisme et malédiction, il n'est pas aisé d'être une femme à la cour des Tudors.
La Guerre des Deux-Roses, souvent considérée en Angleterre comme le passage entre le Moyen Âge à l'époque moderne, moment fondateur pour l'État anglais, est ici racontée avec brio par l'une des plus talentueuse romancière du genre (Deux sœurs pour un roi, L'héritage Boleyn, La Princesse blanche, La fille du faiseur de rois) qui choisit de faire parler les femmes que l'Histoire a trop souvent tendance à oublier.