La maladie bleue
1968.
Pour les uns, l'euphorie, la terreur pour le narrateur. Il vient d'avoir 13 ans et " l'autre " sort juste de prison. " L'autre " sort de juste de prison. " L'autre ", c'est son père, voleur, menteur, cogneur. Un père fou, imprévisible, terrifiant. Et l'enfant résiste dans un Paris en proie à la " Révolution ". Dans l'enfer réel, il s'invente un enfer imaginaire pour survivre. Ses veines sont bleues : il a donc la " maladie bleue ".
C'est un enfant bleu, martyrisé, humilié. Petites scènes juxtaposées qui réunissent à rendre supportable l'insupportable. " La maladie bleue " est à mettre au rang des petits chefs-d'œuvre que les enfances meurtries savent faire naître.