La fin du monde n'aurait pas eu lieu
–u2005Soixante-dix ans sans guerre, c’est pas normal.
–u2005Vous trouvezu2009?
–u2005Ça s’est jamais vu.
–u2005Il y a un début à tout.
–u2005Très juste. Et une fin aussi."
Il y a tant d’histoires : réelles, fausses, grandes ou petites...
Alors, quelle est la ‘‘vraie’’ histoire ?
Prenez Gaspard Boisvert, ex-conseiller du président le plus stupide que les États-Unis aient connu, devenu publicitaire pour Pernod-Ricard (‘‘Un verre, ça va, deux verres, ça va mieux’’). Mais il ne s’agit pas vraiment de lui. Il y a bien la grande Histoire, celle de la guerre, avec ses dates, ses tableaux, ses statistiques aléatoires. Mais non, ce n’est pas réellement le sujet. Imaginez alors que Gaspard Boisvert cache un lourd secret, que son grand-père soit Adolf Hitler par exemple et que Patrik Ourednik le découvre. Pas le vrai Ourednik, non, le personnage du livre, lui aussi romancier et obsédé par la fin du monde. Vous me suivez ?
Pourtant entre la blague des deux chinois, l’histoire des religions, celle du Viagra, l’hymne maltais, l’étymologie du prénom Adolf, le végétarisme ou l’Apocalypse qui se profile, prenez garde, il n’est pas exclu qu’on soit tout simplement en train de se payer votre tête.
Cet anti-roman ironique et jubilatoire se glisse entre les rouages de notre époque pour mieux la déboulonner. En 111 chapitres comme autant de fausses pistes, vous pénétrerez les mystères d’une civilisation : la vôtre.