La fille de l'air
Septembre 1914.
Marie Marillac est infirmière dans l’armée Française, mais rêve de se faire muter dans l’aviation pour devenir pilote… Et si possible pilote de guerre… Pilote ? A la rigueur. Dans une escadrille opérationnelle ? Jamais !
« Une femme n’est pas à sa place dans un aéroplane. Elles n’ont pas les nerfs assez solides ! » - Dit-on à l’état-major.
D'ailleurs la loi interdit tout simplement les pilotes féminins dans les unités de combats.
Mais la devise de Marie est : « Aller plus loin, plus haut ! Encore et toujours. »
Rien ne l’arrêtera, elle a fait siens les vers de Monsieur Jules Verne :
« Je suis blonde et charmante, ailé et transparente, Sylphe, follet léger, je suis fille de l’air, que puis-je avoir à craindre ? Une nuit de m’éteindre ? Qu’importe de mourir comme meurt un éclair !