La Maison aux lilas
Le premier roman de Carmen Belzile parle de résilience, porteuse d'espoir. La Maison aux lilas est en effet une fable sur l'amitié, celle qui permet d'avancer et de grandir, avec des personnages qu'on aimerait côtoyer. C'est aussi une histoire qui démontre que malgré la souffrance et les blessures, il n'est jamais trop tard pour prendre une direction nouvelle, à condition d'ouvrir les yeux et le c?ur à ce que la vie sème sur notre route. Car à partir du moment où on choisit sa vie, on peut la modeler à sa façon. C'est ce que fera Lucie à 45 ans, orpheline de père depuis sa tendre enfance. Au décès de sa mère, elle se croit seule au monde et se sent désemparée. Elle éprouve des sentiments mitigés, à la fois soulagée de ne plus subir la haine et le contrôle de sa mère et dépassée devant cette liberté nouvelle dont elle ne sait que faire. Heureusement, des anges croiseront sa route: Esther, généreuse et attentive; Marcel, un oncle sage et protecteur; Alice, une tante inspirante et bienveillante, ainsi que Sylvie, une cousine sensible et coquine. Avec eux, Lucie se trouvera plongée dans le passé et sera entraînée de découvertes en surprises, sur les traces de ses racines. Elle fera alors connaissance avec les membres de la famille de son père, avec son histoire et avec elle-même. Grâce à la présence de ces personnages sortis de l'ombre, Lucie saura rebondir et se métamorphosera graduellement, en retrouvant l'essence de la petite fille qu'elle était avant le décès de son père. Telle une plante qui s'épanouit, elle renaîtra après une longue période de dormance. Lucie apprendra que regarder en arrière et nourrir le ressentiment dressent un mur qui empêche de poursuivre sa route. Au contraire, elle choisira d'avancer et de construire sa vie, comme le brouillard qui se dissipe et qui laisse entrevoir un avenir ensoleillé, rempli d'optimisme et de promesses.