L'eau
Le rêve a besoin d'eau, dit Bachelard, et aussi le poète. Pour lui, l'eau est la mère, la berceuse, la voyageuse, l'initiatrice, la naufrageuse qui conduit jusqu'aux rivages de la mort. Elle est l'illusionniste suprême en ses métamorphoses, et le temps vient boire à ses doigts de neige.
Mais l'eau éveille chez les poètes des images semblables, des sensations voisines : aussi, dans cette anthologie, les textes se serrent-ils par affinités, comme des bancs de poissons-poèmes. »
Colline Faure-Poirée.