Je selfie donc je suis
Je selfie donc je suis. Au bout de ma perche, au bord d’une falaise, devant la Joconde ou les chutes du Niagara, auprès de mon acteur préféré… Et sur les clichés que je poste aussitôt sur le net, c’est : moi, et moi, et moi…
Crise de narcissisme aigu ? Symptôme d’un égoïsme surdimensionné ? Jeu quelque peu névrotique avec son image ?
L’auteur, en philosophe et en psychanalyste, y voit l’indice d’une modification radicale de notre perception du temps et de l’espace. Et surtout de notre rapport à la pensée et au langage au profit de la toute-puissance du virtuel et de l’image. Dans une société totalement bouleversée par le numérique, le selfie est le signe d’une crise d’identité.
Que va-t-il ressortir de ce « stade du selfie » qui exprime les doutes existentiels d’un sujet en mal-être ? L’auteur nous incite à nous poser la question et, plus particulièrement, celle de notre rapport au virtuel.