Ici le chemin se perd
Peské Marty : c'est le pseudonyme collectif choisi juste après la guerre par Antoinette Peské (l'auteur de La Boîte en os) et son mari Pierre Marty pour signer ce livre unique (d'abord paru chez Gallimard en 1955, réédité par Phébus en 1985). A l'origine de ce récit, qui est d'abord un chant d'amour dédié à l'âme russe l'incroyable histoire (vraie peut-être) de la « vie cachée » du tsar Alexandre Ier, le vainqueur de Napoléon, réputé mort en 1825 à l'âge de quarante-huit ans... mais qui, selon une légende à laquelle Tolstoï croyait dur comme fer, aurait abdiqué secrètement pour mener quarante années durant une vie de vagabond, loin de tout au fin fond des solitudes de l'immense Sibérie, terre de tous les excès...