Florence et Louise les magnifiques
Quand j'ai rencontré Florence Jay-Gould et Louise de Vilmorin dans les années soixante, j'imaginais qu'elles seraient toujours là pour me raconter leurs passés très composés, leurs belles amours de sirènes cosmopolites qui avaient retenu dans leurs filets des proies aussi variées qu'un milliardaire américain ou un comte hongrois, un Pierre Benoit ou un André Malraux, un Marcel Jouhandeau ou un Antoine de Saint-Exupéry. Chacune à sa façon, était magnifique. Florence avait été surnommée " Florence la Magnifique " et Louise, au sommet de son éclat, s'était surnommée elle-même " Marylin Malraux ". Toutes deux ont disparu. De ces deux femmes qui avaient en commun un extraordinaire pouvoir de séduction, j'ai voulu retenir leurs histoires, leur quotidien. Des gestes, des attitudes, des paroles, des confidences... "
--Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.