Disco queen
À l'approche de la retraite, Soizik décide de réaliser le rêve de sa vie : ouvrir une boîte disco dans son village. Aidée par son amie d'enfance et ses deux filles, le fantasme pourrait devenir réalité. Mais lorsqu'elle annonce vouloir faire venir John Travolta pour un revival de Saturday night fever et l'élection de la Disco Queen locale, plus personne n'y croit...
Sous les paillettes, une réflexion sur la quête de légèreté dans un monde où tout devient pesant. Et si le bonheur était contagieux ?
Stéphanie Janicot, l'autrice du Réveil des sorcières et de L'île du docteur Faust, Prix Renaudot Poche pour La Mémoire du monde, tisse un récit tout à la fois délicat et drôle.
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Une famille et les habitants d’un village breton décident d’aider Soizik à réaliser son rêve : ouvrir une boîte de nuit disco ! Sous les paillettes, une réflexion sur la quête de légèreté dans un monde où tout devient pesant. Et si le bonheur était contagieux ?, se demande Stéphanie Janicot.
TOUT COMMENCE par un drôle de retournement. Hospitalisée après un infarctus, Soizik, la soixantaine, prof d’histoire-géo, apprend qu’elle est atteinte de leucémie.
C’est alors que Yanne, sa fille cadette, tente de la distraire avec des cartes de divination. Soizik se prend au jeu et tire une carte. « Party time », dit l’oracle. Contre toute attente, la malade se met à rêver. Comment pourrait-elle envisager rêver. Comment pourrait-elle envisager de « faire la fête » ?
Lui vient alors une idée incongrue pourquoi ne pas utiliser la cave de la maison dont elle vient d’hériter pour y installer une boîte disco ? Elle ne pense plus qu’à ça et son système immunitaire s’en trouve formidablement regonflé.
En attendant sa sortie, pour patienter et donner une forme à cette quête invraisemblable, elle décide de transformer son désir en roman. Tout n’est-il pas possible en littérature ?
À la lecture des premiers chapitres, sa fille aînée, Chloé, au départ très réticente, s’étonne elle-même : la voilà convaincue. Sans rien dire à sa mère, et avec l’aide de toute sa famille et des voisins, elle décide d’ouvrir le chantier. Comme dans le roman, la boîte de nuit s’appellera « Disco Queen » Et comme dans le roman, l’inauguration ne pourra se faire qu’en présence de celui dont le nom est à jamais lié au film « La Fièvre du samedi soir » : John Travolta. Mais comment pareil miracle pourrait-il se concrétiser ?
Stéphanie Janicot, l’auteure du « Réveil des sorcières » et de « L’Île du docteur Faust », prix Renaudot poche pour La Mémoire du monde, tisse un récit tout à la fois délicat et drôle