Diapsalmata
On appelle diapsalmata les intermèdes musicaux intercalés dans la lecture des psaumes à la synagogue.
Sous ce titre, Kierkegaard a réuni une suite de réflexions et d’aphorismes qu’il présente comme le journal intime d’un jeune romantique désespéré.
Ils reflètent les différents moments d’une jeunesse dont il cherche à se délivrer, les différentes épreuves qu’il vécut chaque fois qu’il songea à se livrer à Satan pour connaître toutes les formes du péché. Confessions voilées, exclamations lyriques ou cyniques, les Diapsalmata, comme le célèbre Journal d’un séducteur, sont une œuvre littéraire autant que philosophique, emblématique des tourments et des angoisses de l’adolescence.
Traduit du danois par Paul-Henri Tisseau.