Béante
Béante donne des yeux dans la nuit. Minuit est l'heure du recueil et la lune est pleine. Empreint d'une désinvolture certaine - «invente la fin comme tu veux» -, ce texte poétique nous plonge au cour de la mémoire des hommes et de la concrétude des jours. Au contact des marées et des étoiles, des mirages et des ancêtres, l'être humain - ilnu -, ici représenté, voyage du dehors bers le dedans. Entre les moments d'égarement et les moments de lucidité, on veut résoudre les peut-être, apprivoiser les déchéances, trouver une lumière. Béante superpose les temps. Jusqu'à la fin de la nuit.