Louis Calaferte : Carnets T16 - 1994 : Le jardin fermé
Résumé
« Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée,
Une source fermée, une fontaine scellée. »
Cantique des cantiques, IV, 12.
« Considérant mon travail littéraire comme une vocation, comme un vouloir divin, j'ai, depuis, pris la direction d'une foi profonde, dont je souhaite qu'elle me soit un secours au moment de ma mort. »
« Le soir. Apaisement par la prière. On devine que la communion s'établit. On est provisoirement admis dans une autre dimension. Dieu est ».
« Je ne veux rien de triste ni de mélancolique – je veux ce qui vit. »
« Il faut que je me sauve par la colère, la révolte et la violence. Il ne faut pas que je me laisse enterrer vivant. J'ai encore en moi mille ans d'énergie. Mille ans d'imprécations. Mille ans de folie.