Mon livre surprise
Les couilles enragées
Ce conte frénétique de Benjamin Péret, où perroquets, montres et miroirs baisent et jouissent à qui mieux mieux, devait paraître en 1928 chez l’éditeur clandestin René Bonnel, comme L’histoire de l’œil, de Bataille, et Le con d’Irène, d’Aragon. Mais les premières feuilles imprimées sont saisies par la police, empêchant la publication.
Neuf poèmes extraits du livre paraissent l’année suivante, avec des textes d’Aragon et des photos de Man Ray, dans la plaquette 1929. Il faudra attendre 1954 pour une première édition complète chez Éric Losfeld, sous le pseudonyme de Satyremont et sous le titre Les rouilles encagées.
Le « grand dessin / arbre généalogique » d’Yves Tanguy prévu pour illustrer l’édition originale ayant semble-t-il disparu, nous avons demandé à Killoffer de nous en livrer son interprétation.