Le retour du marin ou les tristes amours d'un commandant de marine et d'une jeune princesse noire, la belle Tulipe.

Nous sommes en 1858 et David Garnett se fait encore le romancier d'une campagne anglaise épargnée

par les révolutions industrielles et urbaines, où ses héros semblent sortis d'un paysage de Constable.

Le charme de cette vie rurale, dans ce petit village cède subtilement la place à un réquisitoire implacable contre le refus de la différence.

La fin du livre est presque insoutenable de brutalité et de cruauté, mais ce petit roman est plus convaincant que tous les dossiers, colloques et rapports actuels sur le racisme.