Mon livre surprise
Le blues de kippour
En s'interrogeant sur le sentiment singulier que la fête de Kippour éveille chaque année en elle, Valérie Zenatti explore son rapport à la judaïté.
Élevée dans une famille pratiquante, puis prenant peu à peu ses distances avec la pratique, elle questionne la valeur du rituel, et la difficulté de l'abandonner tout à fait. Ainsi, chaque fois que revient Kippour, difficile de ne pas célébrer, d'une façon ou d'une autre, cette fête bien particulière, ce moment de paix et de pardon...
Avec les souvenirs d'enfance, bougies qu'on allume, brouhaha de la synagogue, premiers jeûnes..., affluent chaque année les questions, et les contradictions... Mais cette «imprégnation» de la religion et l'interrogation infinie qui lui est attachée, ce «blues de kippour,» c'est peut-être cela qui constitue la partie la plus mystérieuse de son être, celle qui lui échappera toujours...
Cette «part cachée,» c'est, selon Valérie Zenatti, «ce qui fait de moi un écrivain, et le blues de Kippour est le chant de cette fragilité que je ne peux et ne veux dominer.