« Entrez vite dans l'univers d'Anne, la mémoire vous y attend. Mémoire de l'enfance, de l'Algérie, d'une mère "enveloppée de fourrures et de parfums", mais qui oublie d'embrasser sa petite fille.

Entrez vite dans l'univers d'Anne, on vous y attend. Juliette, Martine, Claire, Marie et les autres. Entrez dans la maison-ventre qui regarde "pousser les arbres du parc, courir les enfants, s'aimer ou se déchirer les adultes", la maison lumineuse qui sait qu'au bout des larmes de la patience et de l'impatience, on va devenir grande...

Mais tout cela n'est rien, ne serait rien, si, au-delà des murs qui les protègent, il n'y avait des hommes.

Ah ! les hommes !

Vous voilà soulagés ? Vous aviez peur ? Non. En tout cas, si vous avez besoin d'être rassurés, lisez ! Je ne vous dévoilerai rien de cette histoire, sinon l'essentiel qui est évident

L'homme est l'avenir de la femme. » - Frédérique Hébrard

-----------------------------------------------------------------------------------------

Anne est blonde, petite et pas très sûre d'elle. Son côté femme-enfant attire et attendrit mais, d'évidence, elle réussit mieux sa vie professionnelle que sa vie de femme. Coup sur coup, deux grands déchirements vont la mener au bord du gouffre. Ces épreuves la sortiront de son cul-de-sac, mais que c'est dur de devenir une femme!

Un roman sensible et bien d'aujourd'hui, émaillé de très jolies complaintes d'amour maternel, à lire la larme à l'oeil et l'attendrissement au coeur.

Anne fait l'apprentissage du malheur et, de larmes en larmes, se fait un regard neuf et découvre le bonheur incarné par un homme, Pierre. Anne et Pierre apprennent d'abord la tendresse, l'amour vient ensuite, comme une récompense.

Avec La Femme Tendresse, Florence Aboulker pose un nouveau jalon dans ce retour aux sentiments.