Mon livre surprise
La dernière caravane : Pamir Afghan (1967-1971)
Un jeune couple de photographes raconte leur expédition dans les montagnes du Pamir, sur les traces des caravanes de chameaux circulant sur des rivières gelées... Au cours d’une longue traversée de l’Asie continentale, un jeune couple de voyageurs photographes français recueille en Afghanistan une information qui enflamme leur imagination : l'existence au Pamir de caravanes de chameaux empruntant en hiver les rivières gelées comme voies de passage pour éviter les cols bloqués par la neige.Il leur faudra trois ans pour obtenir les autorisations – du roi d’Afghanistan de se rendre dans ces territoires interdits et du khan kirghize de s’intégrer à une caravane où les femmes ne sont traditionnellement pas admises – et concrétiser leur rêve.Voici l’histoire de cette expédition racontée par Roland et Sabrina Michaud. Une aventure qui les a profondément marqués, à l’origine de leur inoubliable album Caravanes de Tartarie, dont le récit n’avait pas encore été publié."Aujourd’hui cette caravane n’existe plus. Elle est devenue la dernière caravane de Haute Asie. Avec le recul, elle a acquis une dimension non seulement historique mais symbolique, qui nous dépasse infiniment. Il nous fallait la raconter avant qu’il ne soit trop tard."Découvrez sans attendre un récit grandiose qui vous plongera dans un décor magnifique et vous fera découvrir une culture et un mode de vie totalement différents, sur les traces d'un couple vibrant des mêmes passions : la photographie et le voyage. EXTRAITMon premier maître avait été, sans le vouloir ni le savoir, un vieil artisan afghan illettré, qui m’avait offert son image d’homme respirant une rose, symbolisant la sagesse dont j’étais en quête. Puis j’avais fait connaissance d’un sheikh (maître spirituel musulman) au regard d’aigle, Frithjof Schuon, sheikh Aïssa (Jésus), qui avait fondé une confrérie musulmane, la Shâdiluyya Darqawyya, à laquelle il avait ajouté le nom de Maryamiyya, en raison de la vénération particulière qu’il portait à la Vierge Marie en tant que « Mère de tous les Prophètes ». La voie initiatique qu’il enseignait était appelée Sophia ou Religio perennis, la Sagesse universelle. C’est lui qui m’apprendrait à invoquer le nom divin afin de purifier mon cœur, ce cœur entaché de rouille qu’il fallait sans cesse polir pour qu’il puisse réfléter les rayons du soleil divin et nous permettre d’atteindre la paix de l’âme. C’est dans le souvenir de Dieu que s’apaisent les cœurs (Coran s.13/38).À PROPOS DE L'AUTEURRoland et Sabrina Michaud forment un couple de photographes voyageurs français spécialistes des civilisations de l’Islam, de l’Inde et de la Chine. Épris de découvertes et de rencontres, ils ont ensemble parcouru et photographié le monde pendant près de soixante ans.