Ces paysans que, dans Jérusalem en Dalécarlie, une fièvre d’évangélisme arrachait à leur Suède natale pour les entraîner sur les chemins de la Palestine, les voici arrivés au but.

La première vision de la ville sainte est pour eux un enchantement. " Tout est si beau, si léger, si transparent, si lumineux qu'on ne pouvait croire que ces choses appartenaient à la terre..."

Mais la réalité va vite être différente. le climat est très dur à supporter. Les fièvres, le paludisme, la dysenterie font des ravages parmi les plus faibles. La vie quotidienne n'est pas facile non plus.

Ayant rejoint un groupe oecuménique américain -les gordiens- qui se consacre au soin des malades et des pauvres, les Suédois vont malgré leur bonne volonté et leur courage être en butte à l'hostilité des autres Européens vivant à Jérusalem en ces toutes dernières années du XIXe siècle. Mais ils ont la ténacité des paysans nordiques et sauront s'ancrer dans cette ville si belle et si difficile à conquérir.