Une gêne technique à l'égard des fragments
Claude Simon définissait le moderne : ce qui ne supporte plus la liaison.
Seng-tsan a écrit : Si vos pensées sont liées, elles ne sont plus fraîches.
Cette définition comme dénouer est très profonde car la vie n’est pas achevée dans la mort. La vie n’est qu’interrompue par la mort. L’art moderne aime moins la mort, la perfection, la crucifixion, l’achèvement, que le christianisme ne l’a fait. L’interruption est tellement plus modeste et tellement plus vivante que la pseudo synthèse ou la pseudo finalité.
Une gêne technique à l’égard des fragments fut publié dans la revue Furor au mois d’avril 1984. Une gêne technique à l’égard des fragments fut repris aux éditions Fata Morgana en 1986. Une édition parue en 2003 a été faite sans l’accord de l’auteur. La présente édition, Une gêne technique à l’égard des fragments. Essai sur Jean de La Bruyère, relue, revue, corrigée, remaniée, recomposée, est définitive.