Rubens
Au dix-septième siècle, Lille appartenait aux Pays-Bas du Sud et Rubens peignit de nombreuses œuvres pour les églises et les couvents de la ville et de la région. La rétrospective Rubens organisée par le Palais des Beaux-Arts de Lille propose un aperçu de la diversité de l’activité artistique de l’artiste. L’exposition de Lille, qui comprend des peintures, des esquisses à l’huile, des dessins et des tapisseries, se construit autour de 5 sections. - La première, les débuts de Rubens et Rubens en Italie, éclaire l’œuvre précoce de l’artiste. Un ensemble de dessins illustre l’intérêt voué par Rubens à l’Antiquité classique et à la Renaissance italienne. - Une deuxième section se penche sur les commandes de la bourgeoisie et les commandes officielles réalisées par Rubens après son retour d’Italie. Cette partie de l’exposition présente des paysages et des tableaux mythologiques, ainsi que des œuvres peintes par Rubens pour lui-même ou pour sa famille. - le clergé fournit aussi de nombreuses commandes à l’artiste flamand. Ces œuvres font l’objet d’une troisième section. A travers ses œuvres destinées aux églises d’Anvers et d’ailleurs, Rubens laissa son empreinte sur la peinture religieuse de son époque. - Peintre de la cour d’Albert et Isabelle, Rubens réalisa de ce fait de nombreuses commandes sur ordre des archiducs. Mais il compta également d’autres cours européennes parmi sa clientèle. Ainsi le mécénat princier et aristocratique constitue l’objet de la quatrième section de l’exposition. - Bien que Rubens fût avant tout un grand peintre, il s’intéressa aussi à d’autres pratiques artistiques. La cinquième section de l’exposition apporte un éclairage sur les quatre séries de tapisseries pour lesquelles il créa les cartons. La réunion de sept tapisseries provenant de lieux prestigieux, comme le Couvent des Delcazas Reales à Madrid, constitue une des grandes nouveautés de cette exposition.