Promenade dans un parc
Les plus hautes récompenses m’étaient périodiquement décernées, mais, je ne sais comment, on s’arrangeait pour que les bénéfices de cette notoriété retombassent avec éclat sur d’autres dont la médiocrité n’avait pu les obtenir. On faisait même en sorte de ne pas m’allouer les sommes accompagnant ces distinctions et, pour justifiées qu’elles fussent, mes réclamations restaient sans écho, car rapidement l’habitude fut prise de ne faire réponse à aucune de mes lettres ». Soixante-seize texte donnent ainsi du monde une vision de colonie pénitentiaire. Le petit homme y est soumis aux tracasseries d’un quotidien qu’il est tout prêt à accepter, voire même à comprendre. Sommes-nous juste avant le cataclysme ou juste après ? Ou bien sommes-nous tout simplement dans l’univers banal de toute condition humaine, c’est-à-dire, pour Calaferte, l’aménagement de l’insupportable ?