Pour que tienne la terre
Chacun a ses raisons de passer l’été 1950 à Tadoussac.
Pour le Dr Beattie, médecin psychiatre, c’est l’occasion d’un pèlerinage dans une campagne qu’il a connue enfant. Thomas, lui, n’a pas le choixu2009: on ne voulait plus du vieux fou des baleines du côté des Escoumins, où il dérangeait trop les chasseurs de marsouins. Mais Gabrielle, pourquoi est-elle revenue après 15 ans d’exil dans la grande villeu2009? Elle-même ne le sait plus trop au moment de descendre du bateau à vapeur…
Rongée par son passé, incapable de faire face à l’avenir, la jeune femme dépose sa valise à l’Hôtel Tadoussac, lieu somptueux où s’ébattent chaque été de riches touristes anglais. Au hasard d’une promenade sur la grève, elle qui ne cherchait plus rien trouvera enfin un sens, une raison de continuer.
Et s’il était possible de laisser reposer notre douleur au fond des océans, de la confier aux baleines, pour mieux vivre parmi les hommesu2009?