Les noces de Marie-Victoire
Le destin d’une couturière lorraine au lendemain de la guerre de 1870. En 1919 à Vézelise, en Lorraine. Quand Henri, électricien à la brasserie du village, annonce son désir d’épouser Marguerite, la réaction hostile de son oncle Charles le surprend et le peine. Que Marguerite soit plus âgée de six ans que lui ne saurait constituer un obstacle sérieux au bonheur du couple. Sa mère, Marie-Victoire, sœur de Charles, est morte alors qu’il avait quatre ans. Il est né de père inconnu. Plus encore que sa grand-mère, c’est Charles qui l’a élevé. Néanmoins Henri passe outre les réticences de son oncle. Les années passent. Suite à un accident de la route, Charles, gravement atteint, meurt. Il laisse à Henri trois cahiers d’écoliers que lui a confiés Marie-Victoire peu avant de mourir. La lecture de ces cahiers est une révélation. Elle projette Henri dans la France mutilée d’après la défaite de 1870. Henri y découvre les circonstances de sa naissance, l’identité de son père, la raison de l’opposition de Charles à son mariage, mais aussi l’histoire de sa mère, petite couturière volontaire et indépendante, victime de l’opprobre dont les filles mères en ce temps-là étaient accablées.