Le marié de la Saint-Jean
Le Marié de la Saint-Jean nous emmène sur les chemins de la générosité. Ce long parcours de Zhida, « adopté » par une famille, des amis, un pays, Yves Viollier le raconte avec une émotion sincère et une grande justesse.
J'ai sa photo, là, sur mon coeur.
1977. Au coeur des trois jours et des trois nuits de juin qui précèdent son mariage, Zhida, jeune médecin, revit sa rencontre au lycée de Luçon avec la rousse Gabrielle. Et tandis qu'on cuisine et tend les nappes, il se rappelle son enfance éblouie au Cambodge puis l'exil, quand son père l'envoie en pension en France, à huit ans, avec son petit frère. Il se souvient des retours à Phnom Penh, l'été, et de ceux qui l'ont accueilli, petit garçon et adolescent, en France. Il rêve de sa mère disparue dans les ténèbres de la barbarie khmère. Et il attend son père dont il n'a cessé de chercher la reconnaissance et l'affection. Demain, tous ceux qui ont fait de sa vie un destin seront réunis, en cortège, autour de lui et de Gabrielle. Même l'absente.
Yves Viollier a écrit le roman vrai d'une intégration, avec grande justesse et sincérité. Une histoire d'exil et d'accueil qui nous bouleverse.