Le deuxième verre
Mon père buvait. Mes oncles buvaient, tout comme les pères de mes amis, mon frère, mes cousins. Les joueurs de hockey buvaient, de même que les politiciens, les comiques, les journalistes, les ouvriers, les intellectuels... Tout le monde, en fait. Si on voulaitu2000être un homme, il fallait s’y mettre le plus rapidement possible, et ne jamais arrêter. Boire jusqu’à en mourir, parfois. Jusqu’à briser des relations, souvent. À commencer par celle qui devrait exister entre un père et son fils.