L'an 501, la conquête continue
Dans la période de corruption intellectuelle que nous vivons aujourd'hui, il importe de souligner que les théories économiques, la démocratie et les droits de l'homme, prônés par les dirigeants sont des instruments du pouvoir, destinés aux autres nations afin qu'elles se laissent dévaliser et exploiter plus efficacement. Aucun pays riche n'accepte ces conditions pour lui-même, sauf si elles lui accordent des avantages temporaires, l'Histoire montre bien que de graves entorses à ces théories ont constitué un puissant facteur de développement. " Depuis la Conquête du Nouveau Monde, les stratégies de domination mises en œuvre par les superpuissances n'ont pas varié sinon par la technologie. Pour prendre l'exemple de Saddam Hussein, " ses crimes étaient sans importance jusqu'au moment où il commit le crime de désobéissance. L'Occident lui réaffirma pourtant son soutien face à un ennemi autrement plus dangereux : la liberté et la démocratie dans le tiers-monde. La leçon était claire, profit et pouvoir sont les seules priorités. La démocratie est une menace à conjurer à tout prix ". Un constat qui ne concerne pas seulement de lointains pays mais aussi nos sociétés à pensée unique sous-tendues par des mécanismes de contrôle d'une extrême violence, où l'homme n'est plus que l'instrument dérisoire du profit.