Dernier arrêt avant l'automne
Le narrateur vit de petits boulots qui lui laissent du temps pour écrire. Grâce à Pascal, un ami libraire dans un bourg de Provence, il trouve un travail idéal : gardien d'un monastère inhabité, niché dans les collines. Il s'installe dans cet endroit très solitaire avec pour seule compagnie un petit chat nommé Solex. Un soir, en débroussaillant l'ancien cimetière des moines, il déterre une jambe humaine fraîchement inhumée. Quand il revient avec les gendarmes, la jambe a disparu... Qui a été tué, et par qui ? Faut-il chercher du côté du camp des gitans, tout proche ? L'enquête mènera, par des chemins détournés, à des vérités inattendues... Entre temps, nous aurons traversé des paysages de cet arrière-pays provençal peint par René Frégni avec sa sensualité unique. Sa langue forte et lumineuse communique son émerveillement face à toutes les formes de vie et de plaisir. L'intrigue policière souligne l'âpreté de ces forêts et vallons sauvages et donne tout son rythme au récit jusqu'au dénouement.