Ivan Serguéïevitch Tourguéniev (1818-1883).

De ses vers de jeunesse il a détruit à peu près tout : comme s’il avait pressenti qu’il ne serait jamais poète qu’en prose.

Ce que démontrent les Récits d’un chasseur ou les pages d’Apparitions.

Mais, alors qu’il prend la décision de ne plus écrire, quelques

années avant sa mort, s’imposent à lui, tels des instants de

mémoire, des éclats délivrés du temps, ces Poèmes en prose

qu’il lisait, ou confiait à ses proches, sans vouloir les publier,

les jugeant trop personnels, ou trop singuliers.

Peu connus, ils nous apparaissent cependant comme l’aboutissement, l’essence d’un art n’ayant plus foi qu’en la beauté.

Édition intégrale.

Traduction du russe par Charles

Salomon revue et présentée par

Alexandre Zviguilsky.