Le vieux général Vergara, autrefois surnommé Coupe-Couilels par ses soldats, et son petit-fils qui s'en vont faire la bringue ensemble dans un bordel; Federico Silva à qui les gratte-ciel ont volé l'air et les odeurs du petit matin dans la vieille ville du haut plateau mexicain; le petit Luisito infirme dans son fauteuil roulant qui rêve des anciens palais devenus des taudis; le jeune Bernabé qui ne saura remplacer les mots qui lui manque que par l'enrôlement dans la violence. (...)

Texte au langage charriant la boue d'une société, exprimant la perte m^me de ce langage, les eaux brûlées renoue avec l'un des thèmes qui ont inspiré l'oeuvre de Carlos Fuentes.