Une année sans ma femme
Ah, le Lubéron ! Ayant perdu femme et travail, un paisible et nonchalant loser, héros narrateur du roman, vient zoner en Provence. Dans ce divin Lubéron s'est développé un sport régional : le gardiennage de villas luxueuses appartenant aux riches anglo-saxons. Là, on s'en donne à cœur joie, squattant les caves, sous-louant pour des tournages de films pornos, organisant d'infâmes karaokés pour Japonais dont on détourne les cars... Au final, un roman drôlissime et réjouissant, entre tendresse et MTV.