Un père à soi
Dans quel engrenage sommes-nous entraînés lorsque les circonstances de la vie nous poussent à modifier des faits trop têtus ? Un père à soi explore avec une virtuosité époustouflante les effets, parfois terribles, de nos arrangements avec la réalité.
Une belle complicité, une entreprise paysagiste prospère, deux grands enfants à l’université : tout sourit à Alban et Lydie Jessel. Jusqu’à ce coup de téléphone d’une jeune inconnue, un soir, alors qu’Alban ferme son bureau. Sans en parler à son épouse, à qui il dit pourtant tout, Alban accepte de rencontrer la jeune femme. Elle lui explique avoir accompagné les derniers jours d’une certaine Michelle. Et exécuter sa dernière volonté : Michelle voulait qu’Alban sache, après sa mort, que sa vie durant elle n’avait jamais aimé que lui…
Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Alban n’a aucun souvenir de la moindre Michelle. Quoique… Peu à peu, presque malgré lui, il se remémore ce bref épisode amoureux de sa jeunesse qu’il pensait avoir oublié, et dont les conséquences sur sa vie, la vie de sa famille et celle de son étrange messagère vont remettre en question tout ce qu’il a, croyait-il, construit de plus solide.