Sortilèges du bleu
Quand on se prend d’affection pour un banc ou une couleur, de quelle pathologie souffre-t-on ? Quand sans raison, on réagit avec outrance, pourquoi tant de fureur ? Par quel processus nous apparaît un jour toute la valeur de la vie ? Dans ces huit nouvelles, un fil rouge de couleur bleue, et un kaleidoscope de gueules cassées : un comp- table fêlé, un amoureux complexé, un obsédé du bleu ou un artiste humilié... Tous victimes de leur fêlure, de leur folie.
Peindre la fragilité de l’âme humaine, n’est-ce pas dé- crire le trésor de vivre ?
Les situations bancales jamais n’apparaissent désespé- rées. Et, bien sûr, elles prêtent à rire plutôt qu’à pleurer.