Seule dans le noir
Ils ont démoli la porte d’entrée. Une rafale de kalachnikov. Un bruit monstrueux qui l’a arrachée à son sommeil. Elle a entendu le bruit, mais plus que tout, elle a senti les balles percuter les murs. Ça a pénétré sa chair aussi sûrement que si elle avait été sa propre maison. Pendant quelques secondes, elle a communié avec la brique, a ressenti les impacts, sidérée par leur violence.
Ils sont entrés.