Seconde partie de carrière
Prenez une boutique de luxe dévalisée par des mamies braqueuses atteintes de la maladie d’Alzheimer, une mère malade sous surveillance géo-localisée, par sa fille, inspectrice de police à qui l’on refuse une promotion, des parties de GTA en maison de retraite, une émission de télé-réalité trash… secouez énergiquement… et vous aurez un cocktail détonnant sur les ravages de la délinquance sénile
Le braquage d’une boutique de luxe dans le triangle d’or parisien c’est le genre d’événement qui se trouve rapidement stratifié entre 2 faits divers sur un site d’informations régionales. Mais le mode opératoire de celui sur lequel Camille, inspecteur à la brigade de répression du banditisme, enquête est pour le moins inhabituel.
Les caméras de surveillance de la boutique ont enregistré des braqueuses parfaitement organisées, grimées en vieilles dames, qui utilisent les pensionnaires d’une maison de retraite Alzheimer pour faire diversion.
Alors que ses coéquipiers tentent vainement de solliciter la mémoire défaillante des témoins de l’opération, Camille découvre que sa mère, Sonia, est le cerveau du gang dit des « mamies braqueuses ». Et quel cerveau ! Celui d’une septuagénaire ex-combattante de l’OAS repentie, ancienne avocate, veuve d’un grand flic décédé de la PJ et désormais atteint des taches blanches caractéristiques de la sclérose en plaques.
Pour sauver la seule famille qui lui reste, Camille décide de protéger, puis de couvrir, à l’insu de ses collègues et de son chef, une mère incorrigible qui refuse d’entendre raison et persiste dans ses « old-up » !