Rafale
Gabriel Sacco. Quarante-quatre étés. Gorille dans un cercle de jeu clandestin. Son quotidien : la sécurité de la boîte et le recouvrement des créances douteuses. En dix ans de métier, Gab s’est beaucoup plus souvent servi de ses poings que de ses neurones, sans que ça ne lui pose trop de questions existentielles... Tout irait donc pour le mieux dans le plus glauque des mondes si un joueur invétéré ne se volatilisait pas après une partie. L’homme de main part aussitôt à sa recherche sans en référer à son boss. Pourquoi ? Mystère. Dieu seul – et lui – le savent... Rafale, avec son atmosphère enfumée, ses tripots et son blues lancinant, remet au goût du jour la tradition séculaire du roman noir. Ceux de Richard Stark et James Hadley Chase. Le polar hard-boiled façon La loi du milieu (Get Carter), où un homme voit sa vie entière bouleversée par l’obsession d’une enquête. D’une quête. Et peu importe s’il doit pour cela bousculer son quotidien et les codes établis, voire frayer d’un peu trop près avec les emmerdes. Rafale est l’histoire d’un fieffé salopard, non dénué d’humour, qui enchaîne répliques assassines et torgnoles fatales tout en se découvrant sur le tard une conscience. Un gangster, un cercle de jeu, des baffes, des belles bagnoles, une jolie môme, des truands, du blues, des passages à tabac, un joueur qui se volatilise, une enquête... le retour du roman noir, le vrai !