Printemps amers
Les récits d'enfance commencent souvent par le début, ils mettent au centre un narrateur qui se penche sur l'enfant qu'il a été et qu'il voit grandir au fil de sa plume.
Printemps amers propose à son lecteur une autre démarche : nous sommes tous formés des êtres fondamentaux qui ont porté leur ombre sur le matin de notre vie. Nous sommes tous tissés de leurs voix, de leurs regards, et nous portons dans notre chair et pour toujours la marque indélébile de leur influence et de leurs bons ou mauvais traitements.
À travers trois portraits, trois récits, « La maison de Marthe », « L'Étrangeté de Geneviève », « L'Énigme Janine », (sa grand-xadmère, sa mère et sa belle-xadmère), l'auteure évoque ici les fantômes qui la constituent en partie pour le meilleur et pour le pire, à travers le temps et le monde.