Pension allemande
Pension allemande est le premier recueil de nouvelle de Katherine Mansfield. Elle l'a écrit entre 1909 e 1911, à une époque particulièrement douloureuse de sa vie où elle était allée momentanément vivre en Allemagne.
Dans ces textes proches de l'autobiographie, or retrouve déjà chez cet écrivain de vingt-deux ans à peine l'art et la technique, inspirés de Tchekov qui vont faire sa gloire. Katherine Mansfield choisi une famille, un milieu, y fait une coupe dans le temps et nous décrit les impressions des uns et des autres pendant le court moment choisi. Ce n'es même pas un moment de crise, c'est en général un jour banal, qui n'est marqué que par un petit événement familial - un dîner, une visite, une promenade - et c'est justement l'intensité de ce joui banal qui devient source d'émotion. Comme chez ces peintres qui nous font sentir toute la beauté du monde en peignant quelques fruits.
Les nouvelles du recueil :
Allemands à table
Le Baron
La soeur de la Baronne
Frau Fischer
Frau Brechenmacher assiste à un mariage
L'Ame moderne
Chez Lehmann
Luft Bad
Un Jour de naissance
L'Enfant-Qui-Etait-Fatiguée
La Dame avancée
L'Oscillation du Pendule
La Flambée
Nouvelles diverses tirées du Nid de colombes :
Histoire d'un homme marié
Veuve
Une mauvaise idée
Ciel serein
Voyage de Noces