Pas de H pour Natalie
Grand lettré, il se présentait dans la vie quotidienne comme journaliste ", observe dans la préface du présent volume Jacques Brenner, qui l'a bien connu. De fait, ce fut le génie d'Alexandre Vialatte que d'élever ces billets hebdomadaires, parus dans la Montagne et diverses autres publications, à la hauteur d'un véritable genre littéraire, d'un journal d'écrivain dont l'intérêt et l'éclat, un quart de siècle après sa disparition, n'ont fait que se confirmer. " On admirera, poursuit Jacques Brenner, que ses articles aient été rapidement très connus. On voit par là que les milieux littéraires existaient encore il y a une trentaine d'années. Les amis de Vialatte avaient fait connaître ses chroniques autour d'eux ". Aujourd'hui, cette œuvre a largement et heureusement dépassé le cercle des happy few, et le discret Alexandre a pris sa place, incontestable, parmi les classiques de notre temps.