Noire porcelaine
Dalençon s'approcha alors du corps. C'était probablement pas une bonne idée, mais elle le fit quand même. Fixer cette vision. Une de plus. Six pas mal ajustés. Six pas vers l'horreur. Six pas vers la chair violée. Ce que seul un démon pouvait faire. Accepter que ce ne soit pas un démon. Quelqu'un que l'on croisait. Quelqu'un avec un appartement, ou une maison, un métier. Quelqu'un qui se montrait. Quelqu'un qui se cachait. Comme tout le monde. Quelqu'un.» Un corps massacré à deux pas du cœur de Limoges. Bélony et Dalençon, deux flics dans la tourmente, un homme et une femme, deux histoires, une complicité qui s'écrit. Et le tueur, qui observe dans l'ombre, en égrenant sa folie en une suite de graffitis mentaux.
Dans ce récit, le noir n'est pas une couleur, il est la mort et le désespoir versés au cœur des ténèbres.