Moi je crois pas !
Monsieur ne croit à rien, Madame veut croire à tout. Jour après jour, soir après soir, nuit après nuit, ils s'affrontent, s'opposent, chacun, chacune tentant d'imposer à l'autre son dérisoire point de vue. Ils s'insultent, plaident, menacent, argumentent, mêlant la mauvaise foi à l'ingénuité et l'absurdité au bon sens.
Ainsi le temps, la vie même passent et, au bout du compte. Monsieur ne se souvient plus de ce à quoi il ne croyait pas et Madame a oublié ce à quoi elle croyait.
Grumber , avec sa verve comique coutumière, transcende leurs doutes et leurs certitudes, les propulsant au nirvana des petits-bourgeois de théâtre, quelque part entre Jarry et Ionesco.