Memoires d' un visage pâle
C'est en 1964, au beau milieu des fameuses sixties, qu'un certain Thomas Berger, publie aux Etats-Unis un texte pas comme les autres, un texte où il y a des Indiens mais pas comme ailleurs, un texte où l'Amérique est aimée mais aussi critiquée, mordue, achevée et mise K.O pour ses travers les plus détestables par d'incroyables phrases assassines mais salvatrices ! Bien qu'Américain blanc, la voix de Thomas Berger a d'étranges accents et relents que l'on retrouve chez les écrivains Indiens et notamment Adrian C. Louis pour Colères sioux, et Indiens de tout poil et autre créatures, Le Rocher « Nuage rouge ». Alors que cet auteur paiute, pour ne parler que lui, devait déjà affûter ses crayons, Thomas Berger, lui, tirait à vue dans le tas des bonnes idées reçues à propos de la Conquête de l'Ouest et à l'esprit des Premiers américains qui, pour l'hémisphère nord, représentaient un peu plus de 500 nations.