Médecine blanche pour Crazy Horse

Dan Obrien

Médecine blanche pour Crazy Horse
336 pages
Popularité
Popularité du livre : faible
Notes
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4.12
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Au coeur des Grandes Plaines de l'Ouest américain, de l'Histoire qui n'en finit plus de vomir l'Indien et ce qu'il symbolise, le roman de Dan O'Brien est celui d'un adieu à un monde qui vit ses dernières heures. Dans cette histoire, aux fondements historiques véridiques avec des personnages ayant réellement existé, le docteur Valentine McGillycuddy se souvient. Il se souvient d'abord de sa première et étrange rencontre avec le chef sioux Crazy Horse. Il se remémore, heure par heure, la dernière journée du grand Lakota, en 1877 au Fort Robinson, ces instants passés au chevet d'un homme blessé mortellement et dont il a fait son patient. Il évoque les campagnes indiennes, l'amitié qui s'est tissée entre lui et le chef oglala, l'impact de la défaite de Custer à Little Big Horn, la campagne du général Crook sur les Black Hills à laquelle il participait. Aux côtés du mourant, McGillycuddy réfléchit sur la politique indienne, les intérêts des uns et des autres à la survie ou à la mort de Crazy Horse, intérêts de l'armée, des Indiens des réserves et des rebelles. Ces fils narratifs se mêlent en une réflexion morale sur l'histoire, sur la condition humaine et, à travers le récit, il apparaît que les paysages des Grandes Plaines, avec ce qu'ils ont d'extrême, influent sur ceux qui doivent y vivre, réveillent en eux ce qu'il y a de « sauvage », et les rapprochent des Indiens dont c'est le territoire. C'est cette affinité pour la terre et ses habitants naturels qui fait de McGillycuddy l'ami de Crazy Horse. Et c'est cette amitié qui fondera sa décision finale, quant au patient dont il a la charge. La décision qu'il prendra à l'encontre des désirs de l'armée, qui veut empêcher le chef sioux de devenir plus grand dans la mort qu'il ne l'avait été dans la vie, changera le cours de l'Histoire.

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