Lointains et Ghâzals
Dans ce recueil de poèmes, Jim Harrison s'inspire d'une forme poétique persane très brève, le ghâzal.
Mais ses notations personnelles elliptiques rappellent aussi, par leur concision évocatrice, le hâiku japonais: voyages, amours éphémères, satoris bouddhistes, deuils, exploits gastronomiques, petits boulots, angoisse existentielle.
Tout est, pour l'auteur de Dalva, matière à écriture dans ces poèmes finalement très proches de l'univers de Kerouac et de Ginsberg. C'est une véritable leçon de vie qui s'en dégage. Aussi forte qu'utile.