Les larmes et la soie
Dans la maison close de Mary Jefferies, on trouve les plus belles filles de Londres. Vendues par leurs parents ou kidnappées, elles ne sont que des jouets destinés à des hommes de la haute société victorienne. Et les clients ne manquent pas, d’autant que la tenancière n'est pas très regardante sur les sévices infligés. Au milieu de cet enfer, Agnes a neuf ans. Elle n'est pas prostituée car elle n’est pas assez jolie, mais elle a un don artistique : elle dessine sur la toile des petites filles nues. Des filles qui, ensuite, disparaissent mystérieusement. Que leur arrive-t-il ? À cette seule idée, Agnes tremble de peur. Quand on lui demande de peindre le portrait d’Emily, sa seule amie dans cette maison des horreurs, la petite fille est terrorisée. Pour la « moins-que-rien », il est temps de se rebeller, de ne plus se taire et d’essayer de s’enfuir…