Les contes d'un matin
En 1908, Giraudoux a vingt-six ans. Il commence à publier des contes dans deux quotidiens, Le Matin et Paris-Journal. L'humour et la fantaisie éclatent sans contrainte dans ces courtes pièces étincelantes. Joyeux et mystificateur, Giraudoux fait parler Ulysse comme un Homère burlesque. Il met en scène Sherlock Holmes (mais un Sherlock Holmes à l'envers), tandis que ses personnages de la vie parisienne évoquent, trente-cinq ans à l'avance, ceux de La Folle de Chaillot.