Le fleuve de feu
Daniel Trasis était venu dans les Pyrénées pour fuir une maîtresse importune, l'ennui l'incite à repartir mais un nom inscrit à la suite du sien sur le registre de l'hôtel, dont il était jusque-là l'unique client, le pousse à rester. Il n'a pas encore vu de près « Mademoiselle de Plailly » que déjà son imagination s'enfièvre. Daniel est un de ces hommes avides de conquérir et vite lassés de leurs conquêtes, amateurs de jeune gibier toujours renouvelé.
Gisèle de Plailly est-elle la proie rêvée qu'il sera le premier à séduire ? Elle se tient sur la réserve en attendant une amie, Mme de Villeron, avec qui elle avait rendez-vous et qui a remis son arrivée. Quand l'amie - que Daniel déteste d'avance - survient enfin avec sa petite fille, il a constaté que Gisèle est moins jeune qu'il ne l'a cru d'abord. Son rire, le même que celui de l'enfant, lui en apprend plus encore.
Qui dominera, de son attirance ou de ses préjugés ? En fait, Daniel Trasis et Gisèle de Plailly sont marqués par la même éducation religieuse quand bien même ils sont emportés l'un et l'autre par ce fleuve de feu dont ce roman analyse les ravages et les échecs.
Source : Le Livre de Poche