Le dernier été avant l'eau
Quel fil relie ces nouvelles si ce n’est la puissante émotion ressentie par les personnages à un moment fort de leur existence ? Ils n’auront de cesse de vouloir retrouver ce qui en a été l’objet, au risque, parfois, de se perdre.
Retour à Anvers est une intrigue autour d’un Christ en croix peint par Rubens et mysté-rieusement disparu à peine achevé. Qui est le coupable ? Le duc de Lerme, l’homme le plus puissant d’Espagne au temps de Philippe III ? Lucas Vorsterman, graveur génial mais férocement jaloux ? Un apprenti de l’atelier du maître ? Le saura-t-on jamais ? C’est au beau milieu du XXe siècle que la curiosité d’une jeune femme – et son agression à la sortie de la cathédrale d’Anvers – va relancer l’affaire.
Dans Fugue, l’organiste de la cathédrale de Rouen, à peine rentré de la guerre, quitte sa jeune épouse et sa maison pour « la retrouver ». « La » ? Qui, quoi peut pousser cet homme sur les chemins qui le ramèneront en Silésie où, pendant sa captivité, tout a commencé ?
Le Dernier été avant l’eau nous emmène dans les années cinquante – des années qui nous semblent à mille lieues de nos vies d’aujourd’hui – avec ses fêtes de village bon enfant et ses bals, la beauté encore sauvage de la Provence intérieure et, aussi, les drames causés par la construction des barrages.